Deux mois déjà...

Alors que le mois de novembre a déjà débuté, il est grand temps de répondre aux attentes de nombre d'entre vous en donnant quelques nouvelles plus précises.

1. La vie quotidienne

Alban et Isaure s'adaptent peu à peu à leur environnement scolaire, bien différent de celui qu'ils fréquentaient en France. Le système scolaire international est difficilement comparable à celui que nous connaissons: très peu de cours magistraux mais en revanche, beaucoup d'applications concrètes. C'est une bonne chose en soi, mais il semble que les élèves rencontrent néanmoins beaucoup de difficultés par la suite dans l'abstraction. Les matières importantes chez nous (maths, littérature...) ne constituent pas l'essentiel de l'éducation a l'école internationale, davantage préoccupée par les grands problèmes mondiaux: on parle à longueur de journée de l'écologie, des réfugiés, de la lutte contre le braconnage. Tous se croient investis d'une mission: sauver la planète. Alban et Isaure abordent cela avec détachement et philosophie...au moins parlent-ils anglais! 

Les autres suivent leurs cours à l'école française. Le niveau d'anglais est bon...

Marthe quant à elle travaille aussi, en s'initiant au Kiswahili et à l'anglais avec Sherehe, sa nounou, qui l'adore.

2. Les distractions

Nous avons acheté un 420, amarré au yacht club de Dar es Salaam. Un endroit incontournable car il dispose aussi de la seule plage de la ville ou le Musungu (blanc) ne se fait pas agresser. La baie de DSM offre la possibilité de naviguer en sécurité. Nous allons parfois passer la journée sur les îles qui ferment la baie. Nous sommes séduits par la magie de l'Océan des Indes et par ses plages si différentes des nôtres.

Nous essayons également d'agrémenter les WE de visites à proximité de la ville (Reportage à suivre).

Alban, Thibault et Baudouin suivent des cours de guitare avec Léo Mkanyia (les curieux iront le voir sur youtube), qui revient d'une tournée de concerts en GB. Isaure poursuit son piano...au rythme particulierement soutenu de son professeur. Les progrès sont évidents.

3. Les difficultés

Le plus dur reste de s'habituer à la chaleur de la piscine (37°)! Non, vraiment, c'est trop chaud.

La lenteur africaine, alliée aux mœurs orientales des Tanzaniens, renforcé par le fatalisme musulman,  rend la vie quotidienne parfois compliquée, pour user d'euphémismes. Comme chez les peuples orientaux et comme aux Indes, il est ici très impoli de dire non. Avec d'autres conséquences: on ne vous pose jamais une question si l'on est pas certain que vous répondrez oui... Au quotidien, c'est tant soit peu pénible. 

Malgré ces soucis et bien d'autres, chacun trouve sa place ici, kidogo kidogo (peu à peu).

à bientôt